Organisation du sein

Chez l’être humain le sein est un héritage des lignes de lactation qui existent chez les mammifères. Au fur et à mesure de l’évolution, les chaines de mamelles ventrales ont donné chez la femme deux structures symétriques qui ont la particularité, par rapport aux autres mammifères, d’exister même en dehors de la grossesse et de l’allaitement.

Le sein de compose de 3 zones :

La peau, en périphérie qui est semblable à celle partout sur le corps,
L’aréole, centrale, de diamètre et de coloration variable, où l'on retrouve des petites formations en relief, les tubercules de Montgomery qui vont jouer un rôle dans l’expression d’odeur à la surface de sein au cours de l’allaitement, pour stimuler l’intérêt du bébé,
 ⚬ Le mamelon, au milieu, et au sommet duquel on retrouve la terminaison des canaux impliqués dans le transport du lait.

Les mamelons, comme les seins, peuvent avoir des formes variées, parfois longs, parfois au contraire très courts, voire carrément plats ou rentrés (ombiliqués). L’impact sur l’allaitement est imprévisible, mais, de manière générale, l’enfant ne tète pas uniquement en prenant le mamelon (Cf. Est-ce que bébé tète bien ?) et la plupart des mamelons vont s’allonger et ressortir lors de la stimulation et de la tétée, et ne causeront alors pas de problème. Dans certains cas cependant il pourra être proposé des protège-mamelons, ou bouts de sein, en silicone, pour faciliter la prise du bébé.

                  Les seins et les mamelons peuvent être de toutes les formes

Dans sa plus grande partie le sein est constitué de tissu graisseux, qui va déterminer la forme et la taille de la poitrine. 

La partie qui va produire le lait correspond à la glande mammaire, elle est constituée d’un tissu spécial : le tissu glandulaire qui comprend les cellules productrices de lait (les lactocytes) et tout le système d’acheminement du lait jusqu’au mamelon (les alvéoles, les lobules et les canaux lactifères).


La glande mammaire évolue tout au long de la vie et achève sa formation au moment de la grossesse et dans les premières semaines qui suivent l’accouchement. On peut alors constater une augmentation du volume et de la température de la poitrine lié au débit sanguin qui est multiplié par 2.

Après l’allaitement la poitrine revient à sa taille initiale mais les cellules vont garder en mémoire tout ce qu’il s’est passé, il sera plus facile pour elles de mettre en place la lactation la prochaine fois. 

Contrairement à une idée reçue l’allaitement ne va pas abîmer la poitrine, par contre ce sont les modifications de volumes, en plus comme en moins, si elles ont lieues très rapidement, qui peuvent modifier l’esthétisme du sein, par exemple en cas de prise de poids importante avec une perte très rapide en post-partum, ou en cas de sevrage très brutal de l’allaitement.